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Comprendre son mental pour en faire un allié !


@Elisa Riva - Pixabay.com

Mes clients et stagiaires me demandent très régulièrement si « à leur âge il n’est pas trop tard pour être heureux ». Et à chaque fois je leur réponds qu’il n’est jamais trop tard. On peut changer et être heureux à tous les âges. Il n’est jamais trop tard pour travailler sur toi, pour être heureux(se) ou réaliser tes rêves, tout comme il n’est jamais trop tard pour reprogrammer ton cerveau positivement et en faire un allié.

Le secret est de te comprendre, de comprendre tes fonctionnements, tes dynamiques et de comprendre comment fonctionnent ton mental, ton cerveau.


Le Dalaï Lama a dit « Sème un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée. »

Autrement dit, change un geste, tu changeras une habitude. Change une habitude, tu changeras un comportement. Change un comportement tu transformeras une destinée. »


Les éléments que je vais évoquer dans cet article sont vraiment importants car ils te donneront les bases pour mettre en place un changement.

J’aime les choses simples, les explications directes, je ne vais pas commencer à parler du globe frontal, du cortex ci ou de la glande ça. J’aime les mots justes, mais je crois aussi que parler un langage abordable est essentiel.

Je vais donc parler de notre mental, notre cerveau, et t’expliquer des points qui sont à la fois très faciles à comprendre, mais essentiels à intégrer.


Alors, déjà, la chose principale à comprendre c’est que le cerveau n’aime pas le changement. Il aime ses habitudes, il aime ce qu’il connaît, ça le rassure. Pour la plupart des personnes, une grande majorité d’ailleurs, le changement, signifie aller vers l’inconnu. Et l’inconnu a une connotation négative, l’inconnu fait peur, il est vu comme dangereux.

Ce qui, tu me l’accorderas, n’est fondé sur rien de rationnel, rien de logique. Pourquoi est ce que le changement serait il obligatoirement négatif ? Pourquoi l’inconnu serait-il toujours dangereux ?

Cette façon de voir les choses dépend de notre système de croyances.

L’inconnu peut être plein d’opportunités merveilleuses. Mais pour la plupart des personnes, l’inconnu fait peur.


Le mental a donc sa zone de confort, ce qu’il connaît, ce qu’il maîtrise, ce dans quoi il a un sentiment de sécurité. Et Même si la situation dans laquelle on se trouve à ce moment là n’est pas du tout agréable, bien souvent il préfère ça à l’inconnu, car au moins le « ça » il en a l’habitude. Ce n’est pas pour rien qu’on dit que, l’humain est une créature d’habitude !


Pour changer, il faut accepter de faire des deuils. Ca peut être le deuil d’une relation, d’un travail, de son confort financier, ou tout simplement le deuil de ses croyances et de sa façon de voir les choses.

Donc, lorsqu’on essaye de mettre en place un changement, le mental lutte de manière acharnée. Il veut retrouver ce qu’il connaît. Ça le fait peut être souffrir, ça lui fait peut être peur, mais c’est pas grave, au moins il connaît, c’est dans sa zone de confort.


Quoi que tu décides de travailler, ton mental ne sera pas ton allié au départ. Il sera ton pire ennemi… car il sait exactement où appuyer pour déclencher tes peurs, il sait quelles sont tes croyances, tes blessures et n’aura aucune scrupule à user de tout ce qu’il peut pour t’empêcher d’avancer sur ce nouveau chemin. Donc, comprends vraiment qu’il est essentiel d’être engagé dans ce processus de travail sur toi. La volonté de changer doit être un vrai besoin, sinon, rapidement les choses vont revenir telles qu’elles étaient avant.

Avant de commencer quoi que ce soit, prends le temps de comprendre ce que tu veux changer, et pourquoi tu veux le changer. Si c’est juste une envie, quelque chose à laquelle tu penses depuis un moment, mais sans vraiment ressentir le besoin de le faire… alors il y a des chances que tu t’arrêtes en route. C’est ok de ne pas être encore prêt.

C’est juste que le moment du changement n’est pas encore arrivé. Crois moi, le moment venu tu feras les changements dont tu as besoin.


Si tu lis cet article c’est que tu veux aller mieux. Mais aller mieux, c’est vraiment large comme idée, et c’est totalement subjectif. Ce que je mets derrière Aller mieux, va être très différent de ce que toi tu y mets.

@geralt - Pixabay.com

Allez mieux, pour quelqu’un qui a des insomnies ça sera : dormir profondément et se sentir reposé.

Allez mieux pour quelqu’un de très timide pourra être de se sentir à l’aise de parler en public. Tu vois, derrière aller mieux, il y a peut y avoir des tas de choses différentes.


Alors, je ne vais pas te mentir, faire un travail sur soi en profondeur c’est pas une partie de plaisir, car il y a des choses auxquelles on doit faire face et qu’on préfèrerait garder sous le tapis. On se remet en question, on prend responsabilité pour sa propre vie, et ses souffrances, on lutte contre le mental qui ne veut pas changer… bref, un régal !

Mais c’est aussi des sentiments inconnus et forts qui vont grandir en toi, c’est un sentiment de liberté, d’alignement, c’est une découverte de toi, de tes capacités, c’est te sentir fier de tes petites (et grandes) victoires. C’est prendre du plaisir à être en ta propre compagnie, c’est savoir qui tu es et te sentir bien.


Oui, il y a des hauts, des bas, puis à nouveau des hauts, et d’autres bas, mais il y a toujours une évolution, la courbe continue à monter. Mais garde une chose en tête, lorsqu’on a nettoyé quelque chose en nous. Lorsqu’on l’a intégré et qu’on s’en est libéré, ça ne revient pas.


Bon, tout ceci étant dit, je vais t’expliquer d’autres petites choses concernant ton cerveau… des petites choses qui vont te permettre de déjouer ses pièges, et de comprendre comment tu vas pouvoir mettre en place des changements.


Tout d’abord il faut savoir que tu ne peux pas retirer quelque chose du cerveau sans y ajouter autre chose. Il faut lui donner autre chose qui a au moins la même connotation positive, ou du moins qui lui donne la même sensation positive. C’est vraiment important de comprendre ça.


On ne peut pas se réveiller un matin et dire « bon, c’est décidé je n’agis plus de la sorte ». Alors c’est pas totalement vrai dans le sens où quand on se dit ça il peut arriver que le mental ait déjà autre chose qu’il considère mieux, plus bénéfique en tête. Par exemple, je quitte François, Louise ou qui que ce soit car j’ai déjà en tête Pierre, Camille ou autre. Le cerveau considère que ce vers quoi il va, est mieux. Il a un objet (là une personne) de substitution.

Donc, pour revenir à mes moutons, on ne peut pas retirer quelque chose du cerveau sans lui donner un autre os à ronger ! C’est souvent pour ça que les personnes qui arrêtent de fumer se mettent à manger des bonbons ou autre chose qu’ils aiment. Le cerveau trouve autre chose. Donc sachant ça, lorsque tu voudras mettre en place un changement, souviens toi de lui donner quelque chose en échange, quelque chose que tu auras décidée.

Une autre chose importante à savoir c’est qu’une habitude peut se changer, et que pour que le cerveau intègre ce nouveau changement il lui faut 3 semaines pour qu’il commence à se dire « Ah, ok, voici un nouveau mode de fonctionnement ».

Mais c’est pas 3 semaines en se le disant une fois par semaine, non ! Souviens toi, je t’ai dit que ça demande de la régularité, de la constance. C’est donc en reproduisant tous les jours, au moins une fois par jour l’habitude que tu souhaites prendre que tu pourras atteindre des résultats.

Il y a un autre aspect à prendre en compte pour pouvoir construire des bases solides à un changement. C’est l’importance du langage et plus précisément des mots que tu utilises. Ils ont une incidence directe sur toi, sur tes pensées et sur tes croyances mais aussi sur les autres, sur leurs pensées et sur leurs croyances (là je fais surtout références aux enfants, mais aussi aux adultes qui t’entourent). Garde vraiment en tête que les mots ont un impact sur le cerveau. C’est d’ailleurs la base de la PNL, Programmation Neuro Linguistique : utiliser le langage pour reprogrammer positivement le cerveau. Un autre point à comprendre c’est que ton cerveau n’entend pas la forme négative d’une phrase, il ne la prend pas en compte. Par exemple, si je te demande de ne pas penser à un Eléphant… A quoi as tu pensé ? A un Eléphant, non ?

Ou si je te dis « n’aies pas peur » quelle est instinctivement ta première réaction? La peur, l’appréhension, n’est ce pas ?

La façon dont tu parles de toi, ou dont on te parle de toi a un impact direct sur ta vision de toi même. Tout comme ce que tu dis aux autres a un impact sur leur vision d’eux mêmes.


En plus de ça, sache que lorsque tu répètes encore et encore les mêmes mots, ou lorsque tu entends encore et encore les mêmes phrases, sur toi (ou sur la vie), cette répétition développe dans ton cerveau une croyance. Si tu as grandi en entendant sans cesse « tu es incapable, qu’est ce que tu es bête, inutile d’essayer, ca ne marchera pas ». Tout ça, répété encore et encore, a développé une croyance sur toi même, et la façon dont tu te vois.

Au même titre que si tu as grandi avec un entourage qui te disait que le monde est dangereux, que l’inconnu est négatif, alors tu as très certainement développé cette même croyance.


Tu vois, quand je te dis que lorsqu’on commence à comprendre, on peut commencer à voir les choses et à comprendre certains de nos comportements ou pensées.


Bon, je vais arrêter là pour aujourd’hui. Je détaillerais dans d’autres articles certains points.

On va finir par de la pratique (oui, je suis un homme très pragmatique). Je te propose donc des exercices :


Exercice 1 :

Prends un moment pour te poser les questions suivantes :

- Est ce que je veux changer parce qu’on me dit de le faire, alors que moi, je ne vois pas de problème ? Est ce que je le fais pour moi ? ou pour mon compagnon ou ma compagne ?

- Pourquoi est ce que je veux changer, pourquoi est ce que je veux commencer sur travail sur moi ?

Exercice 2 :

Je t’invite à noter sur un papier un objectif, quel qu’il soit. Par exemple. Je veux changer de métier. Ou je veux avoir plus confiance en moi. Ou, je veux tout quitter pour partir à la découverte du monde. Peu importe ce que c’est. Ton objectif peut aussi être heureux.


- Ecris l’objectif choisi tout en haut de la page.

- Puis dessous décris à quoi ressemble pour toi cet objectif. Qu’est ce que c’est ? Pour les exemples que j’ai cité plus haut : c’est quoi pour moi être heureux ? C’est quoi le métier de mes rêves ? Essaye de le faire en te connectant à ton ressenti. Prends le temps de vraiment aller au fond du sujet.

- Puis demandes-toi pourquoi tu veux atteindre cet objectif.

Quels seront les avantages de l’atteindre, qu’est ce que tu vas y gagner ? (te sentir vraiment bien dans tes baskets ?, être entouré de personnes positives ?, être à l’aise en public ?…). Ou si c’est plus facile, qu’est ce que tu vas perdre et que tu ne voulais plus « je ne me sentirais plus nul quand je devrais intervenir à l’oral, ou je n’aurais plus ce sentiment de poids qui oppresse ma poitrine »)


- Et enfin, fais 2 colonnes. Dans la première, écris tout ce que tu vas gagner à atteindre cet objectif. Si je reprends l’exemple de changer de métier pour faire le métier de mes rêves. Ben j’y gagnerais de me sentir vraiment à ma place, de faire quelque chose qui me tient vraiment à cœur… Je pourrais je sais pas, par exemple développer ma créativité, ou apprendre de nouvelles choses qui me passionne.

Et dans la 2e colonne, écris ce que tu vas y perdre, les deuils que tu auras peut être à faire. Deuil financier ? Si tu quittes ton job, pour commencer un nouveau métier que certes tu vas aimer, peut être qu’au départ il ne te permettra pas de gagner autant. Est ce que c’est le Deuil d’une relation ? Tu veux être heureux, mais ça fait longtemps que tu as compris que ton couple te fait plus de mal que de bien... Fais donc ces 2 colonnes.


- Une fois que tout ça est fait. Regarde dans quelle colonne tu as écrit le plus de choses. Y a t’il plus de chose à gagner, ou plus à perdre ? S’il y a plus à gagner, si ton mental voit qu’il y a plus de bénéfices, alors tu as de grandes chances d’atteindre ton objectif. Si c’est l’autre côté qui a plus d’arguments, alors le changement sera plus difficile.



Exercice 3 :

Prends le temps, d’observer pendant quelques jours, ta façon d’interagir avec toi même et avec les autres. Prends le temps d’identifier les formes négatives, les « ne pas » que tu emploies.


Chaque fois que tu en relèves un, notes le quelque part, et à la fin de la journée, prends le temps de remarquer si c’est quelque chose que tu fais très souvent ou si ça reste occasionnel.

La prochaines fois que tu remarques que tu utilises une formulation négative, reformules la phrase et utilise une formulation affirmative.

Tu te rendras compte au début que ce n’est pas un exercice facile, mais avec le temps tu remarqueras que les formulations affirmatives vont prendre le dessus… et devenir une nouvelle habitude.

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