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Et si c’était un problème de connexion avec nous même?


Notre société est un véritable paradoxe. Il n’y a jamais autant eu de nourriture mais des millions de personnes meurent de faim dans l’indifférence générale.


La société n’a jamais été aussi riche, mais il n’y a jamais eu autant de pauvreté et d’écart entre riches et pauvres.


Selon les critères de notre chère société de consommation nous avons tout à disposition pour être heureux, mais la consommation d’antidépresseurs, d’anxiolytiques et autres somnifères n’a jamais été aussi importante.


Notre civilisation serait elle en train de devenir "schizophrène" ?


Parfois c’est ce que je me demande… Comment pourrait il en être autrement ? Comment pourrait on justifier tout cela sans cette explication ? Mais, mais j’y pense ! Et si le cœur du problème venait de nous-même ?


Nous vivons dans un monde hyper connecté, Facebook, Twitter, email, internet… Nous sommes connectés en permanence à toutes sortes de réseaux, de personnes… mais nous n’avons jamais été autant déconnectés de nous même…

Le plus ironique dans l’histoire, c’est que nous sommes hyper cyber-connectés aux autres, pour au final n’être vraiment connectés à personne.


Nous recherchons notre bonheur, notre satisfaction à l’extérieur de nous même, sur les réseaux sociaux ou sur les sites de partage de vidéo. Nous existons au travers de pousses levés sur Facebook, du nombre de followers sur Twitter ou d’abonnés sur Instagram… Tout est bon pour attirer l’attention, pour dire ‘‘regardez moi j’existe’’ ou ‘‘aimez moi’’ !


Nous sommes dans une société basée sur l’AVOIR bien plus que sur l’ETRE. Il est plus cool d’avoir le dernier IPhone, que d’apprendre à se connaître soi-même, à se demander ce que l’on souhaite VRAIMENT.


Dans cette société du tout, tout de suite, les moyens de communication sont devenus : le virtuel, l’agressivité et le manque de respect. Nos frustrations, colères et ressentiments (contre un système qui ne nous convient pas et nous rend de plus en plus esclave de l’économie et de l’argent) nous les passons sur les autres, ceux qui comme nous, subissent les mêmes inégalités ou problèmes.


Comment en sommes nous arrivés là ? Nous avons perdu repères et nos valeurs, qu’elles soient morales, spirituelles (je ne parle pas de religion!), politiques ou même sociales. J’avoue me demander parfois si nous n’avons pas perdu notre humanité. Heureusement, je vois de plus en plus d’actions pour créer un changement, et c’est ce qui continue à me donner de l’espoir. Mon métier me permet également de voir chaque jour des personnes qui ouvrent les yeux et mettent en place des choses pour améliorer leur vie.


Votre changement, c’est pour maintenant ?


Attendre une quelconque amélioration venue de l’extérieur (des politiques, de votre patron, …) c’est un peu comme attendre la pousse de cheveux sur un œuf (ne me demandez pas d’où vient cette métaphore, je l’ignore, mais elle est parlante, non ?).


Gandhi disait ‘‘Sois le changement que tu veux voir dans le monde’’


Vous avez certainement déjà lu ou entendu cette phrase que beaucoup aiment mettre sur leur mur Facebook, sans vraiment avoir pris le temps d’en comprendre le sens profond.


Pour ma part je l’ai comprise à mes dépends si l’on peut dire. C’est lors de mon cancer que j’ai pris conscience que le pouvoir de l’esprit est bien plus grand qu’on ne peut l’imaginer. Puisque ma tête m’avait conduit d’une certaine façon à cette situation, pourquoi est ce que ma tête ne changerait elle pas les choses en quelque sorte ?


Bien entendu, j’ai suivi les traitements que l’on m’a prescrits. Mais j’ai pris conscience qu’un tel changement ne pouvait se faire sans que je change moi même. Je voulais m’en sortir ? Je ne voulais pas de rechute ? Alors il me fallait changer la situation qui avait conduit à cet état… et pour cela il a fallu que je parte à ma rencontre, et que j’apprenne à me connecter… un peu moins à mon ordinateur, et un peu plus avec moi même. C’est en faisant face à ce que l’on essaye d’éviter, à la raison pour laquelle nous regardons à l’extérieur de nous (Facebook, Youtube, alcool, etc….) que l’on peut vraiment changer. Nos peurs, nos démons intérieurs, cette peur du silence, du vide (qui voit arriver ces pensées que l’on veut tellement éviter) sont nos pires ennemis, car ils nous connaissent par cœur. C’est en s’apprivoisant, en faisant face, et en faisant la paix avec tout cela que les choses peuvent changer, et que l’on peut devenir plus en accord et en paix avec soi même…


Il est important d’être accompagné dans ces moments là, et d’avoir un soutien capable de nous guider. J’ai fait ce travail accompagné et il m’a permis de faire des changements en profondeur. Petit à petit, pas à pas je n’ai pas lâché et j’ai enfin pu être en accord avec mes envies et mes rêves. C’est ainsi qu’aujourd’hui je peux à mon tour accompagner des personnes.


Si j’y suis parvenu, vous le pouvez également. Comme le disait Lao-Tseu, ‘‘un voyage de 1000 lieues commence par un premier pas’’.


Je vais finir par une autre citation de Confucius (quel sage !)


‘‘Nous avons deux vies. La seconde commence lorsque nous comprenons que nous n’avons qu’une seule vie’’.


Alors, qu’allez vous faire de la vôtre ?


Lucas Coelho est un coach holistique, il propose des services individuels et organise des stages et retraites. Son approche est axée sur le fait qu'une personne est un tout (un corps, un esprit et une âme) et que pour aller mieux il est important que les 3 soient connectés et en équilibre. Ses pratiques sont concrètes et très "orientées solutions".

Également très concerné par l'environnement et l'alimentation il propose régulièrement des cours de cuisine végétarienne pour monter la diversité des plats qu'il est possible de préparer avec un petit budget.

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